Le mariage n’est plus tendance. En France, de moins en moins de jeunes se marient au profit du pacs. Et ce ne sont pas les dernières études tirées de l’Institut national de la statistique et des études économiques qui diront le contraire. L’Insee démontre ce fait indiscutable par des chiffres, chiffres qui sont d’ailleurs très parlants, comme nous le verrons ci-après.
Des chiffres édifiants du mariage en France
Le recul du nombre de mariages qui a été enregistré depuis l’année 2000 ne cesse d’augmenter. Un nouveau plancher a même été atteint depuis 1950. Jugez-en par vous-mêmes. En 2015, seuls 236 300 unions ont été enregistrées contre 305 000 mariages célébrés lors du pic de l’année 2000. L’écart est considérable. Rien qu’entre l’année 2014 et l’année 2015, 2% de mariages en moins ont été recensés.
Du côté des unions mixtes, ce n’est guère mieux
Les unions mixtes sont, elles aussi, en perpétuelle baisse, même si cette dernière est moins prononcée que la baisse des mariages enregistrés ces dernières années. On dénombre 33 800 mariages en France entre une étrangère et un français, ce qui représente 14% du total des mariages célébrés en France.
Les mariages mixtes sont toujours sur-représentés par l’union entre un(e) français(e) et une personne d’origine maghrébine. Cette part représente 37% des mariages mixtes en France. Vient ensuite l’union entre deux personnes résidant sur le territoire européen, mais de nationalité différente de la nationalité française pour l’un des deux, ce qui représente environ 22% des parts des mariages mixtes totaux enregistrés. Enfin, 14% des mariages mixtes sont issus de l’union entre une personne de nationalité française et une personne de nationalité d’Afrique Subsaharienne.
Au final, les mariages mixtes représentent tout de même environ un quart du total des mariages en France, chiffre qui peut sembler tout de même assez important au regard du nombre de mariages célébrés chaque année. La raison s’explique par le fait que les français voyagent de plus en plus à travers le monde mais aussi par le fait que l’immigration est grandissante en France.
Le pacs a le vent en poupe
Depuis les années 2000, les pacs enregistrés en mairie ne cesse d’augmenter. Certes, le pic de l’année 2010 a fait reculer le nombre de pacs enregistrés l’année suivante, en 2011. Toutefois, ceux-ci sont repartis de plus bel. Il ne cesse d’augmenter depuis. Les jeunes l’ont bien compris, le mariage n’est plus un passage obligatoire et l’union par le pacs a leur préférence.